samedi 28 janvier 2012

Sidi Chammakh




Situé entre Mininx et Zien, Zitha, est une grand ville souterraine, investi par les habitations. A chaque excavation domestique ou de chantier, on a trouvé des caves, des couloirs et des constructions. Plusieurs vestiges et statues ont été dirigé sur Tunis dont un bélier à corne. Un habitant de la place m'a dit qu'il a trouvé dans une cave des ustensiles en argile, contenant un produit blanc endurci. une filet de pêche qui s'est désintégré en prenant l'air... Le centre du village est jonché de blocs de calcaire cylindriques qui servent de chaises sous les arbres aux habitants. Chaque famille a sa petite histoire avec les ruines et les objets anciens. Je ne peux trancher sur les données Historicistes de l'endroit, mais je me limite et des informations approximatives à ma porté. Chaque fois que j’assiste à un enterrement dans ce village, je fais attention aux déblais sortis de la tombes et je remarque souvent des tessons artistiques. Quel bonheur de dormir dans une tombe aux contours artistiques !!!

Lella Meriam




Sur la pointe marine du nord du littoral de Zarzis, juste en face de Djerba, sur une falaise moyenne de calcaire, surplombant une crique comme Ulysse en aurait rêvé, surveillant une baie immense de sable fin..le site de Lella Meriam, qui aurait attiré l'homme primitif, ne contient pas de grands vestige à part la coupole du Marabout, ou de la Maraboute (lella meriem) qui serait aussi (Sainte Marie) .... et quelques bloc de pierre taillé sur la hauteur de la pointe utilisée certainement pour des feux de signalisation et de communication. Le calcaire y est abondant, rouge d'ustensile simple, avec peu de traces artistiques. Un galet polie d'un coté cassé et de l'autre rectangulaire (photo) a été trouvé sur place. Bien sur une rondelle aussi de poterie trouée utilisée pour plomber les filets, en guise de plomb. Cet endroit est utilisé par les pêcheur pour amarrer leurs bateaux et embarcations contre les vents et les intempéries. Ce n'était pas par hasard que le général De Guillebond avait choisi cet endroit isolé pour s'établir avec l'accord de Bourguiba.

vendredi 27 janvier 2012

Sidi Bouteffaha




Visiblement, c'est le premier site manifeste de présence humaine sédentaire, des temps primaires. Hormis, le site de Sidi Chammakh qui a été investi par les habitations, celui de Zien qui est relativement nouveau...par rapport aux traces de présence humaine qui nous aborderons bientôt. En effet, ce site situé au carrefour de la route de la zone franche et la route de Zarzis vers Bengardane, est aussi sujet à une urbanisation anarchique à même la route. Il est composé d'un marabout, entouré d'un cimetière encore utilisé. Tout autour, on peut remarquer la présence de grosses pierres de presse pour les olives étrangement en calcaire. On raconte qu'il y aurait un oléoduc entre Zien et ce site pour acheminer l'huile d'olive...mais, ça ne peut être qu'une exagération, car la poterie était déjà fonctionnelle pour le transport des liquides, huile, vin, eau.... A propos de la poterie, elle n'est pas très développé, absence de ratés donc absence de four, quelques bris de monnaie punique, un silex bien taillé en burin, des blocs de calcaire géant sont encore visible ça et la dans le lac salée qui était submergé par la mer. On raconte dans les annales officielles qu'on petit trésor a été trouvé sur ce site et serait exposé dans les musées de Tunis.

mercredi 25 janvier 2012

Ras Lemsa




Ce petit site est située au Sud de la ville de Zarzis, dans un îlot de terre entouré de la mer de l'Est et le Sud et d'un marécage submergé par la mer pendant les grandes marées. C'est un monticule de terre qui aurait été fouillé officiellement juste après l'indépendance sans en trouver les traces et les documents. Ce serait un endroit de mise à la mer des produits agricoles et autres pour l'exportation. Constats : porterie rouge moyennement développée, un tesson de lampe à huile portant un rameau d'olivier, des coquillages en fuseau, une pierre à pilonner avec des trous concaves, deux pièces de monnaie oxydés, quelques silex approximativement travaillés. Ce site a été partiellement détruit par des bulldozers qui voulaient terrasser l'endroit pour un champs de tir et ce malgré mes protestations vives et actives. Heureusement une grande marée est venu à mon secours pour dissuader les commanditaires et laisser cet endroit aux oiseaux et sauver le site.

lundi 23 janvier 2012

Hinchir el Kalakh




C'est un site situé à un km de la mer, au fond du plateau longeant le littoral de la région de Sangho. Composé d'un monticule de calcaire sur lequel des constructions sont enfouis dans les arbustes et les ronces. Des murs incertains sont encore visibles. Juste à coté une construction étrange (photo) est supposé être un "Columbarium" ou un "Crématorium" funéraire et serait le deuxième de son genre dans le monde. Juste en face, les traces d'un four avec des ratés et une poterie plutôt industrielle et commerciale avec peu d'attouchements artistiques. Il serait aussi Punique, avant la période Romaine, à cause de la qualité très modeste de la poterie et l’absence de numismatique et de verrerie. Un site à restaurer d'urgence à cause du délabrement du Columbarium.

El Hammam





Ce site est situé à droite de la route goudronnée en allant vers Oum Cherif à partir du périphérique Khalfallah-El kantara. Composé de trois Henchir dont l'un est un four fouillé depuis longtemps et dont les briques sont encore en pile et assez remarquable. Un deuxième endroit a été complètement anéanti par des travaux de nivellement pour l'agriculture. La troisième, dont nous parlons ici, a été fouillé après la révolution par un bulldozer faisant trois trous dont l'un a découvert au fond une couche noire huileuse qui pourrait être la trace d'une huilerie. Un gros cube de calcaire, commun pour les Romains, porte des trous pour jeu de Dames assez nets (photo). Un bout de meule en roche volcanique noire et assez arrondi a été constaté sur place. Le site est Romain et serait d'une importance mineure et serait seulement pour la presse des olives. Les alentours immédiats ne comportent pas de poterie importante. Ce site est à une distance égale de Zien-Chammakh, Zien-Mininx, Zien-Bouteffaha, Mininx-Bourgou, Zien-Rsifett, Rsifett-Gyktis, Gyktis-Grinn, Bougarnine-Mdayna...

Positionnement

Evolution des Hominidés et Evolution des cultures dans le monde

Géologie

PLEISTOCENE:2 500 000 ans a 10 000 ans BP (by présent )

HOLOCENE : 10 000 ans ........ a aujourdhui

Espèces humaines:

HOMO HABILIS (Afrique ) 2 300 000 - 1 500 000 BP

HOMO RUDOLFENSIS (Afrique ) 2 000 000 BP

HOMO ERGASTER (Afrique )1 900 000 -800 000 BP

HOMO ERECTUS (Asie ) 1 900 000 - 54 000 BP

HOMO ANTECESOR (Europe ) 800 000 BP

HOMO SAPIENS ARCHAIQUE (Afrique )400 000 - 250 000 BP

HOMO SAPIENS PRE MODERNE (Afrique )250 000 100 000 BP

HOMO HEIDELBERGENSIS (Europe )700 000 - 200 000 BP

PROTO HOMO NEANDERTHALENSIS (Europe) 250 000 BP (Ehringdorft ) 200 000 BP (Biache St Vaast )

HOMO NEANDERTHALENSIS CLASSIQUE (Europe Afrique )130 000 30 000 BP

HOMO SAPIENS SAPIENS 120 000 BP a aujourdhui .(40 000 BP EUROPE )

HOMO DENISOVA ? Découvert en Avril 2010 dans les montagnes de l'Altai,Sibérie 40 000 ans

HOMO FLORESIENSIS Indonésie qui a survécu jusqu'a 18 000 ans.

PALEOLITHIQUE INFERIEUR :2 600 000 BP -250 000 BP

Choppers et éclats etc ......

Culture d'Olduvai I et II

Clactonien

Premiers HOMO HABILIS et HOMO RUDOLFENSIS puis HOMO ERGASTER en Afrique et plus tard HOMO ERECTUS en Asie

2 600 000 BP a 1 400 000 BP en Afrique

1 800 000 BP en Asie

780 000 BP dans le sud de l'Espagne

ACHELEEN ANCIEN (ABBEVILIEN ):1 600 000 BP A 780 000 BP en Afrique , plus tardif en Eurasie ( 750 000 environ ............ en FRANCE )

HOMO ERGASTER et HOMO ERECTUS

Industrie :Bifaces ,éclats ,nombreux outils etc...........

ACHELEEN MOYEN ET RECENT :780 000 BP -250 000 BP

HOMO ERECTUS et HOMO SAPIENS ARCHAIQUE en Afrique

HOMO ANTECESOR et HOMO HEIDELBERGENSIS en Eurasie

Industrie :Bifaces ,levallois ,nombreux outils etc.....................

PALEOLITHIQUE MOYEN :250 000 BP - 45 000 BP

Derniers HOMO HEIDELGERGENSIS

HOMO NEANDERTHALENSIS en Eurasie

HOMO SAPIENS ARCHAIQUE et MODERNE en Afrique et Moyen Orient

Industrie Moustérienne en Europe

Industrie Moustéroïde ,éclats outils en Afrique du Nord et Moyen Orient

Industrie Sangoan en Afrique Centrale

Atérien en Afrique du Nord

PALEOLITHIQUE SUPERIEUR : 45 000BP - 12 000 BP

ULUZZIEN (derniers NEANDERTHALS ) Italie 45 000 BP - 35 000 BP

CHATELPERRONIEN ( derniers NEANDERTHALS ) France 45 000 BP - 35 000 BP

Autres périodes transitionnelles SZELETIEN en Europe , LUPEMBRIEN en Afrique

Aurignacien HOMO SAPIENS en Europe 40 000 BP - 28 000 BP

Industrie sur lames etc......

GRAVETTIEN Europe

PAVLOVIEN Europe Centale

KOSTIENKI Ukraine et Russie

28 000 BP - 23 000 BP

SOLUTREEN France et Espagne

EPI GRAVETTIEN Italie et centre et est de l' Europe

23 000 BP - 17 000 BP

MAGDALENIEN Europe de l'ouest

EPI GRAVETTIEN Italie ,centre et est de l'Europe

KEBARIEN Levant

IBEROMARUSIEN Afrique du Nord

17 000 BP - 12 000 BP

MESOLITHIQUE nombreuses cultures (fin des glaciations )

Europe de l'ouest :12 000 BP - 8000 BP

Moyen Orient : 13 000 BP - 10 000 BP

NEOLITHIQUE nombreuses cultures dans le monde.

Europe de l'ouest : 8 000 BP - 5 000 BP

Moyen Orient : 11 000 BP - 6 000 BP

CHALCOLITHIQUE et BRONZE :

Europe et Anatolie :7 500 BP - 3000 BP

Europe de l'ouest :5 000 BP - 2800 BP

dimanche 22 janvier 2012

Nabch eddhib






C'est avec cet endroit que je vais commencer à relater mes constats historiques et archéologiques, afin de les partager avec mes concitoyens et les éventuels chercheurs motivés et surtout pour annoncer publiquement mes découvertes, qui sont le patrimoine de tout le pays et toute l'humanité. Cet endroit, Nabch eddhib, qui m'a été soufflé par l'imminent géographe Monsieur Abdelmajid Dhouib, qui parlait difficilement, mais j'ai retenu le nom et me mis à la recherche de l'endroit. En effet, aujourd'hui, 22.01.2012, j'ai parvenu difficilement à ce site préhistorique, situé entre Ghrabatt, Guarguabia et Neffatia. En cours de route, il m'a fallut me renseigner auprès de plusieurs charretiers, bergers et un auto stoppeur.
Situé sur un plateau, le site est composé de cinq carré de constructions démolies au raz du sol, avec des pierres ordinaires de petites tailles et un enduis de cendres. En face de l'édifice principal, une centaine de tombes reconnaissables grâce aux monticules de pierres au dessus de chacune et surtout le reste des os humains qui paraissent dans les sépultures profanées. Ayant trouvé deux silex taillé en surface et un burin découvert par un trou de rat, des tessons de poterie rouge assez évolué, une pâte de cuivre sans empreinte, un soupçon maladroit de monnaie oxydé, un demi fond de verre ancien, des briques de cinq kg d'enduis de terre et de cendre, des bifaces approximatifs, des pierres de meules diverses, plusieurs bouts de lampes à huile décorées dont une prise à même la tombe (voir photo), trois tessons portes des décorations diverses. Le manque d'anses d'enforts et de fonds de jarres, affirme que l'endroit n'avait rien de commercial ou industriel. La décoration est typiquement religieuse puisqu'elle est axée sur les lampes à huile mortuaires. Ayant cherché l'inévitable puits d'eau, dans lequel l'endroit aurait été invivable, je l'ai trouvé en face dans l'oued, dont les ailes encore debout, étaient construits avec les mêmes matériaux que le site. Très délabré et dangereux, le puits est plein de pigeons et le lit en sillon du parcours du chameau pour sortir l'eau, est encore visible. Ce site serait punique, berbère, entre trois et deux milles ans avant JC, à cause du silex, de la maîtrise du feu, la poterie, la manque de numismatique, le culte de la mort par l'emplacement du cimetière au milieu de la place publique... Une dizaine de tombes sont profanés dans des dates différentes et la dernière aurait deux ans. Plusieurs grand trous ont été faites dans les coins de la construction constituent un danger de chute. Au pied de l'édifice principal, au fond d'un grand trou, un couche de terre noirâtre huileuse dénote l'existence d'une huilerie ancienne. Cette même trace que j'ai constaté sur une fouille sauvage à El Hammam prés de Gribis.