vendredi 9 février 2018

Portraits et sagesse 116

Hedi Jemaa El Gheriani. Cette fois, c’est Si El Hedi, qui est la vedette, par son humilité, sa sagesse et sa modestie naturelle. Une connaissance depuis les années de l’école, quand avec des cartables en toile de tissus d’aide internationale, avec des bouts de tiges de régime de palmier pour compter, du calcaire puisée de la colline voisine pour remplacer la craie, avec des livres usagers qui avaient servi plusieurs vagues d’indigents, avec des poches pleines de figues sèches, avec des boules de Zoumita dans la blouse ronde….et surtout avec la peur terrible de la falga du Meddeb et le baton de maitre. D’une famille très pauvre, habitant un peu loin sur la colline, elle survivait grâce à de petits travaux agricoles et de travail manuel avec les gens. Heureusement, il avait fait suffisamment d’études pour faire plombier et fut embauché dans l’un des hôtels de région, où il fit carrière. Avec son caractère de douceur naturelle et de stoïcisme complet, il entra dans la confrérie de la célébre Tijania, ce qui lui ajouta encore de bonne mœurs et de discipline comportementale et éthique. Boughmiga venait de le rencontrer aujourd’hui par hasard, et malgré l’âge, il parait encore très jeune et en très bonne santé, ce qu’il expliqua inconsciemment au fil de ses dires. Il est en retraite dit il, mène une bonne vie, mais il garde deux mois exclusif chaque année pour des travaux de moissons à la tâche et la cueillette des olives également. Il trouve un très grand plaisir dans ce genre de travail et croit que la terre, l’arbre et la nature a un grand apport disponible et touts ceux la respectent et travaillent. Plusieurs fois, me dit-il, qu’il amenait avec lui des gens malades, mais dés qu’ils passent une journée sous la tente, ils sortent d’eux-mêmes vers la tâche commune et oublient automatiquement leur maladie et ses causes. En plus de cette thérapie traditionnelle, il gagne chaque année beaucoup de grains et autant d’huile d’olive au point d’en vendre quelques fois. Ainsi, sans la moindre animosité, Boughmiga, qui ne possède ni arbre ni olivier ni terre, s’étant inverti complètement dans le culturel et le différent, était un peu envieux. Bon courage mon ami, Hedi b Mohamed Jomaa El Ghriani, qui ta sagesse et ton humilité, puissent toucher d’autres concitoyens, en quête d’auto libération. Lihidheb Mohsen 09.02.18

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire